Partage-eveil-indicible

Partage autour de l’Éveil : Parler de l’indicible

Depuis tous temps, les sages nomment l’indicible, ce qui ne peut être décrit, écrit… ce vers quoi on ne peut que pointer.
Lorsque le désir d’écrire arrive, se pose alors la question de qu’est-ce qui fait que cette écriture jaillit ?
Tout a été écrit, tout a déjà été dit.
En quoi ce qui pousse pourrait amener un pointeur différent… cette question a de nombreuses fois arrêté
le processus d’écriture.

Tout a déjà été dit, tout a déjà été raconté et pourtant se manifeste l’élan créatif, créateur, création.
Il n’y a aucune idée de ce jaillissement si ce n’est qu’il est là, qu’il se présente depuis le calme, mais aussi
depuis la fougue, la fougue de vivre, de partager, la fougue d’être sur cette terre d’expérimentation, la
fougue de remercier pour cette vie qui est là et qui ne demande qu’à s’exprimer.

Le parcours d’éveil est tellement étrange quand on y pense… croire en un « je » pour le déconstruire et
voir que rien de tout cela n’ait jamais existé… qu’il est compréhensible que de nombreux chercheurs se
tassent, oublient leur quête, voire désespèrent !

Quelle est la plus grande folie ? Croire en ce monde de fou ? Ou revenir à être, et accueillir la
déconstruction de ce qui a pu apparaître comme étant ce monde ?
Qui croire ? A qui se fier dans cette quête d’absolu, cette quête d’amour ?

Le ressenti et le discernement, le retour au maître intérieur, seront les guides de chaque un. Chaque
rencontre, chaque échange, lecture ou vidéo sera taillée sur mesure par la conscience que nous sommes. Il n’y pas un éveil, il y a un parcours vécu par cet organisme corps-esprit.
Ce parcours sera coloré par les différentes incarnations et prendra son essor dans ce qui est prêt à être
révélé ici et maintenant.
Pour la plupart d’entre nous, c’est donc une somme de réalisations qui conduit à la réalisation du Soi.
Toutes ces réalisations vont être mises à l’épreuve du monde, du quotidien, de la relation. Loin des
concepts, de la théorisation sur ce que serait l’éveil, c’est à cette épreuve de la réalité, à cette ouverture
infinie depuis un quotidien simple que nous pouvons Voir comment le corps-mental réagit encore… et
encore et toujours.
Ces réactions ne sont pas à blâmer, elles reflètent ce qui n’a pas encore été complètement accueilli, ce qui n’a pas été complètement transcendé. Tout cela peut être vu avec le sourire aimant de ce qui est. Il n’y a donc plus « d’éveillé », de statut particulier qui mettrait à distance de ce qui ne serait pas éveillé. Il y a un, se goûtant dans la forme, et voyant les limitations qui peuvent rester, en toute simplicité.

Il y a amour infini de la manifestation, il y a accord avec elle, reconnaissance profonde du reflet du
monde dit intérieur qu’elle répercute au regard prêt à s’y ouvrir.
Lorsque ce regard est là, plus rien n’est rejeté, refusé, les bras ouverts par ces yeux de la conscience, la
transcendance de la forme est. S’en suit la joie, la jouissance de goûter à tous ces mouvements, divinement humains, humainement divins.
Séparer l’humain du divin est encore jouer au deux. Plus rien n’est tenu à distance, c’est du jeu de l’Un.

Jeu de la conscience qui se goûte à toutes les sauces, de la plus piquante à la plus exquise et douce des
saveurs.
Jeu de l’être qui n’a jamais bougé, jamais évolué mais a cru devoir apprendre.
Quelle hérésie ! Apprendre à être !

Tout est déjà là, dès la conception de la première cellule et même avant !
Tout a toujours été là, tout n’est que ça, et cela n’a besoin de personne pour en être le témoin.
Qui pourrait s’enorgueillir d’être ? Tout est, il n’y a que ce qui est.

Ce retournement est simple et radical.
Être se suffit à lui-même.

Loin de vouloir être autre, être mieux ou plus.
C’est du être, plein, complet, suffisant.

Tu es assez,
Je Te vois,
Merci d’être Toi

Nous l’oublions tellement souvent, recherchant un ailleurs meilleur, on oublie l’essence même de ce qui
nous est offert, toujours disponible, toujours là ; cette présence consciente, cet amour unfini.
Amour qui n’a besoin de rien pour se goûter, car c’est ce que nous sommes.
Amour libre de concept ou d’idée de ce qui devrait être,
Amour simple de ce qui est

La libération n’est pas dans un ailleurs lointain,
Elle est déjà,
De toute éternité

Pour aller plus loin, week-ends « Vivre la Conscience au quotidien« 

Et Satsangs/Cercles de conscience

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